Exposition Playmobil sur la vie de Napoléon aux Invalides
L'exposition Playmobil des Invalides vue par un visiteur fan de Playmobil
Grég, alias Playmobil du Marquis est un passionné de Playmobil. Il visite régulièrement nos expositions et partages ses belles créations photographiques sur les réseaux sociaux.
Lors d'un séjour à Paris, Grég en a profité pour visiter notre exposition sur la vie de Napoléon aux Invalides. Il nous partage ici son ressenti et quelques photos prises sur place.
Un grand merci pour sa présence, son sens du partage ainsi qu'à sa fidélité à nos expositions Playmobil.
Visitez sa galerie Instagram où il publie de magnifiques photos presque tous les jours : https://www.instagram.com/playmobil_du_marquis/
"En avant Napoléon…
A chaque exposition du personnage de notre enfance, je me plonge dans des mises en scène pouvant évoquer un évènement historique, un conte ou un film, voire le fruit de l’imagination de son collectionneur. Si on est amateur de Playmobil, on vient avec un regard aiguisé, analysant tel élément presque invisible à l’œil des novices. Le simple curieux n’est pas en reste. Il peut retrouver çà et là un élément familier de son enfance et ainsi se laisser mener vers l’imaginaire.
A l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, Premier Empereur des français, les Invalides offrent une rétrospective de la vie de ce personnage de l’histoire au travers du regard de Dominique Bethune, collectionneur de premier plan. Grâce à son savoir-faire et à sa connaissance aiguë des collections, il a créé avec soin quatorze dioramas pour illustrer quatorze dates ou évènements clés, dans la salle Turenne : la bataille de boules de neige à l’école militaire de Brienne en 1783 ; la campagne d’Egypte ou de Russie ; la solitude sur l’île de Sainte Hélène ou encore l’incontournable sacre en 1804.
Ecole militaire de Brienne
Contrairement à ce qu’on l’on peut penser, Playmobil est tout aussi adaptable que Lego. Il faut juste connaître les différentes collections sorties depuis 1974.
Eglise Saint-Roch
Le deuxième tableau consacré à l’insurrection d’octobre 1795 en est un parfait exemple. L’église Saint-Roch a pour base des éléments du château médiéval sorti en 1993. Ses portes proviennent de l’église vendue dans les années 2000 et ses colonnes de la collection grecque Mont Olympe. On retrouve les rambardes ajourées dans les boîtes Princesse, notamment dans le palais sorti en 1998 et les statues au sommet sont issues de l’arène romaine de 2006.
Au premier plan, des personnages de l’univers Pirates côtoient des soldats, des cow-boys voire des personnages historiques détournés pour les besoins de la scène comme celui de Jean-Sébastien Bach au centre, qui a troqué son violon pour un fusil. Cet ensemble hétéroclite est finalement parfaitement harmonisé grâce aux accessoires.
Napoléon face aux pyramides
Au côté de ces scènes uniques, prenant l’apparence d’une photographie, Dominique Bethune, assemble plusieurs autres scènes individuelles, comme un puzzle. Dans le diorama retraçant la campagne d’Egypte, Napoléon est placé au centre, à proximité du sphinx.
Champollion
Au dernier plan, une troupe française visite une pyramide alors que sur la gauche au premier plan, une embarcation égyptienne est déchargée et sur la droite Champollion trouve la pierre de Rosette lors de fouilles.
En faisant plus attention, on remarque également un pêcheur qui n’intervient pas à proprement parlé dans la scène. Ces ajouts, qui ont aussi pour fonction d’occuper un espace vide, donnent à l’ensemble un petit je-ne-sais-quoi qui assurément amuse à tout âge. Cette singularité se retrouve aussi dans le tableau retraçant la traversée du col du Grand Saint-Bernard, dans les Alpes, en 1800 avec la cabane au fond ou encore l’ambulance et les soldats blessés dans le diorama retraçant les évènements de Ligny.
Traversée du col du Grand Saint-Bernard
Ligny
Campagne de Russie
Le personnage Playmobil a cependant une limite que ce soit dans ses mouvements ou dans son aspect. Pour cela, la customisation est utilisée par petites touches et surtout avec habileté et reste d’ailleurs peu fréquente dans les expositions de collectionneurs. Dans le diorama de la campagne de Russie, Dominique Bethune a recréé la tenue des soldats et la position si reconnaissable de Bonaparte.
Sacre de Napoléon Ier
Dans le tableau du sacre, les tenues et la position de Joséphine sont également créées pour les besoins de la scène. L’ensemble du décor n’est d’ailleurs pas en reste : la couleur des colonnes est modifiée tout comme les rambardes repeintes en doré pour représenter la richesse du sacre. Un petit clin d’œil est fait au peintre David peignant le sacre.
Et pour finir…
Il est vrai que si la magie n’opère pas, la première visite peut laisser indifférent. Ce qui est finalement dommage. Au contraire, si le visiteur s’est laissé embarquer, ce n’est pas forcément qu’il est connaisseur ou amateur, c’est tout simplement que les dioramas ne laissent pas indifférent tant par leur esthétique que par, notamment pour l’exposition des Invalides, l’interprétation historique ainsi que par leur aspect amusant et enfantin. Qu’importe le cas de figure, la première visite est toujours courte. Une deuxième, voire une troisième visite est nécessaire pour redécouvrir l’exposition et rêver encore"..
Reportage sur l'exposition Playmobil Napoléon sur BFMTV
Exposition "En avant Napoléon" en playmobil aux Invalides - Dominique Béthune